Réflexions sur l'Évangile

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Luc 15, 8...


Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve?


Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit:


"Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue!"



De même, je vous le dis:


il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit.

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Luc 16, 14...


Jésus disait encore à ses disciples:


Aucun domestique ne peut servir deux maîtres;

ou bien il détestera le premier, et aimera le second;

ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second.


Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.



Les pharisiens, eux qui aimaient l'argent, entendaient tout cela, et ils ricanaient à son sujet.


Il leur dit alors:


Vous êtes, vous, ceux qui se présentent comme des justes aux yeux des hommes,

mais Dieu connaît vos coeurs,


car ce qui est prestigieux chez les hommes est une chose abominable aux yeux de Dieu.


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Luc 17, 5...


Les Apôtres dirent au Seigneur:


Augmente en nous la foi!


Jésus leur répond:


La foi,

si vous en aviez gros comme une graine de moutarde,

vous diriez au grand arbre que voici:

'Déracine-toi et va te planter dans la mer',

et il vous obéirait.'


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Matthieu 21, 18...


Le lendemain matin, en revenant vers la ville, il eut faim.


Voyant un figuier au bord de la route, il s'en approcha, mais n'y trouva rien d'autre que des feuilles, et il lui dit:


Plus jamais aucun fruit ne viendra de toi.


Et à l'instant même, le figuier se dessécha.


En voyant cela, les disciples s'étonnèrent et dirent:


Comment se fait-il que le figuier s'est desséché à l'instant même?



Alors Jésus déclara:


Amen, je vous le dis:


Si vous avez la foi et si vous ne doutez pas, vous ne ferez pas seulement ce que j'ai fait au figuier;


vous pourrez même dire à cette montagne: 'Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer', et cela se produira;



tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous le recevrez.


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Jean 6, 35


Jésus leur répondit:


Moi, je suis le pain de la vie.

Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim;

celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.

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Luc 10, 20


Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux.


Ils racontaient:


Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom.


Jésus leur dit:


Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair.

Vous je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi; et rien de pourra vous faire du mal.



Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis;

mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux.


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Quand j'ai commencé ce forum, je pensais être en mesure de faire des réflexions sur l'Évangile.

Mais l'Évangile (ou le Nouveau Testament) est si dynamique en soi que c'est souvent l'amoindrir que de le commenter.

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Luc 13 (14)


Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu!


Maintenant, Dieu abandonne votre temple entre vos mains.


Je vous le déclare: vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz: 'Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.'.


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Le Christ insiste sur le pardon. Il faut pardonner encore et toujours. D'autre part, la mesure du pardon que l'on accorde sera la même que la mesure du pardon qui nous sera accordé.

En fait, cette notion est si importante que le Christ qui nous a offert une prière universelle, l'a inclu dans cette prière pourtant courte. "Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés."

C'est clair. C'est net. C'est facile à comprendre.

Des témoignages de pardon, la télévision nous en a donné plusieurs exemples. On apprend que le pardon que l'on accorde nous libère. On apprend que psychologiquement le pardon est profitable à celui/celle qui l'accorde. Il/elle peut poursuivre sa vie sans un boulet de ressentiment ou de haine. C'est déjà énorme comme acquis.

Le pardon coupe court à la revanche. Le pardon coupe la voie aux conflits perpétuels, aux guerres et al. Le pardon est source de paix. C'est déjà énorme comme acquis.

Quand on regarde l'état de nos familles qui se répercute sur l'état du monde, on voit ce que l'absence de pardon peut générer comme souffrances.

Il est difficile de pardonner mais encore plus difficile quand on ne le fait pas.


Ne pas juger me semblait par contre difficile à comprendre.

Pourquoi le Christ nous demandait cela?

Ça m'a pris plus de temps à comprendre cet objectif du Christ pour nous tous.

D'abord j'ai compris que l'on pouvait se tromper en jugeant. Et faire ainsi un tort parfois irréparable à des innocents. Combien de prisonniers "on death row" aux États-Unis ont été exonérés, parfois après leur exécution, via l'ADN.

Et puis ce qui nous est impossible à jauger: le degré de responsabilité de ceux/celle qu'on juge. Nos propres limites de compréhension devraient nous faire réfléchir sur notre capacité à juger.

Encore là, le fait de ne pas avoir à juger nous libère d'un poids.

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En fait ce que le Christ propose nous libère d'un paquet de problèmes.

On doit se concentrer sur "aimer" et le reste suivra.


Ça simplifie toute la vie.


Ce qui est contraire à aimer complique, alourdit nos jours.


Faire ce qu'on a à faire, être honnête, rester fermement ancré dans l'amour, et Dieu s'occupera du reste.


Cherchons donc cette liberté des enfants de Dieu.


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Comme la plupart des gens, j'apprécie les miracles évidents:

un lépreux, un cancéreux guéris soudainement et complètement

un aveugle qui voit, un sourd qui entend soudainement et complètement

un infirme de naissance qui marche et qui court...


Mais si ces miracles dits "évidents" me donnent du plaisir, les miracles si courants qu'on les prend pour acquis, m'en donnent tout autant et plus souvent.

Tous ces yeux qui voient, toutes ces oreilles qui entendent, tous ces membres actifs...

Toutes ces journées, voire toutes ces années sans accidents, sans maladie, sans catastrophes.

Chaque jour que je vois est un miracle, chaque son que j'entends est un miracle.

Malgré nos imprudences et distractions en auto, par exemple, combien d'accidents nous ont été évités.

Pour chaque miracle, et il y en a des milliards sur la planète, je glorifie, je remercie Dieu. Et je lui demande des excuses pour notre grossièreté dans le fait de ne pas les apprécier à leur juste valeur.

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Que diriez-vous d'un ami qui vous appelle seulement quand ça va mal?

Qui, de plus, vous blâmerait pour ses problèmes?

Il a eu un accident d'auto avec l'auto que vous lui avez donnée. Pour laquelle, il ne vous a pas remercié. Qu'il a conduit des années sans problèmes. Une auto qui lui a permis de trouver et de garder son travail. De faire vivre sa famille dans le confort.

Cet ami n'est pas venu vous voir et vous remercier pendant toutes ces années. Maintenant qu'il a eu son accident, il est à votre porte et vous injurie.

N'est-ce pas ainsi que nous nous conduisons si souvent?


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Jean 6, (22-27)


Le lendemain, la foule restée sur l'autre rive du lac se rendit compte qu'il n'y avait là qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.


Cependant, d'autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où l'on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.


La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non plus, alors les gens prirent les barques et de dirigèrent vers Capharnaum à la recherche de Jésus. L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent:

Rabbi, quand es-tu arrivé ici?


Jésus leur répondit:

Amen, Amen, je vous le dis: vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte.


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Jean 6, (28-35)


Ils lui dirent alors:

Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu?


Jésus leur répondit:

L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.


Ils lui dirent alors:

Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle oeuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne, comme dit l'Écriture: "Il leur a donné à manger le pain venu du ciel."


Jésus leur répondit:

Amen, amen, je vous le dis: ce n'est pas Moise qui vous a donné le pain venu du ciel; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.


Ils lui dirent alors:

Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours.


Jésus leur répondit:

Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.


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Jean 6, (36-40)


Mais je vous l'ai déjà dit: vous avez vu, et pourtant vous ne me croyez pas.

Tous ceux que le Père me donne viendront à moi; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.

Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.

Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.

Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle;

et moi je le ressusciterai au dernier jour.


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Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle...


Croire au Christ, cela se manifeste par "faire sa volonté".

Or, sa volonté la plus évidente, la plus claire, la plus importante, selon Lui, c'est d'aimer. Tout découle, nous dit-Il, de ce commandement.

Croire signifie "adopter".

Croire en un médicament qui est bon pour nous, c'est l'adopter.

Croire qu'il va pleuvoir c'est se préparer en conséquence.

Croire conduit à une action qui colle à la croyance proposée.


Que dirait-on de quelqu'un qui dit croire en un parti politique et qui voterait pour un autre?

Que dirait-on de quelqu'un qui dit croire en l'honnêteté et qui volerait?


Croire cela engage. Cela s'exprime dans les comportements. En fait, plus dans les comportements que dans les mots.

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Jean 6, (41-51)


Comme Jésus avait dit: "Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel", les Juifs récriminaient contre lui:

Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors, comment peut-il dire: "Je suis descendu du ciel?"


Jésus reprit la parole:

Ne récriminez pas entre vous. Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.

Il est écrit dans les prophètes: "Ils seront tous instruits par Dieu lui-même."

Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.

Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là seul a vu le Père.

Amen, amen, je vous le dis: celui qui croit en moi a la vie éternelle. Moi, je suis le pain de la vie.

Au désert, vos père ont mangé la manne, et ils sont morts; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.

Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel: si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement.

Le pain que je donnerai, c'est ma chair donnée pour que le monde ait la vie.


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Comment de simples abeilles peuvent-elles produire du miel?

Comment le simple lait d'une mère peut-il contribuer au développement d'un nourrisson pendant des mois?

La nature même nous apprend que tout se transforme.


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Jean 6, (52-59)


Les Juifs discutaient entre eux:

Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger?


Jésus leur dit alors:

Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel: il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts; celui qui mange ce pain vivra éternellement.


Voilà ce que Jésus a dit dans son enseignement à la synagogue de Capharnaum.


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Jean 6, (60-71)


Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent:

Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter!


Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit:

Cela vous heurte? Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant?

C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien.

Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.

Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas.


Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il ajouta:

Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père.


A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze:

Voulez-vous partir, vous aussi?


Simon-Pierre lui répondit:

Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu.


Jésus leur dit:

N'est-ce pas moi qui vous ai choisis tous les douze? Et l'un de vous est un démon!


Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote, car celui-ci allait le livrer; et pourtant c'était l'un des Douze.


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C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.


C'est par l'esprit que le larron, sur la croix, a cru au Christ, y a adhéré, a mangé sa chair et bu son sang et a ainsi obtenu la vie éternelle.

C'est par l'esprit que les justes au Jugement dernier, qui ont fait l'oeuvre de Dieu en aimant les autres au travers de leur misère et de leur aliénation, ces justes qui n'ont pas connu le Christ, c'est par l'esprit qu'ils/qu'elles ont accédé au Royaume éternel. C'est par l'esprit qu'ils/qu'elles ont adhéré à Celui qui donne la vie éternelle.


Mais, heureux ceux et celles qui l'ont connu. Qui après 2000 ans, sans l'avoir rencontré directement, l'ont tout de même reconnu et aimé. C'est par l'esprit qu'ils/qu'elles l'ont reconnu et aimé. Et c'est le bonheur que de pouvoir mettre un visage sur ce nom.


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Il y a une notion fondamentale dans les paroles du Christ, qui, à ma connaissance, ne se retrouve pas exprimée ailleurs et ce, d'une façon magistrale.

Dieu est d'abord et avant tout "notre Père".


Et Il a choisi Marie pour être "notre Mère". La mère de son Fils, Il a choisi de la partager avec nous.


Le Christ est le Fils unique du Père et Il partage son Père avec nous.

Le Christ le Fils unique de Marie, qu'Il partage avec nous. À qui Il nous confie et à qui nous devons nous confier en retour.

Le Christ vient nous appeler à partager son Royaume, le Royaume de Dieu, éternel et inviolable.

Ce Royaume qui débute, pour nous, sur cette terre mais qui existe en deça et au-delà de cette terre.

Ce Royaume, Dieu nous convie, par la Voix de son Fils, à le partager avec Lui.

Et la robe de noces, nécessaire à l'entrée de l'âme dans le Royaume éternel, c'est la robe tissée avec l'amour.

Cette laine éternelle de l'Agneau Pascal. L'Amour.

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Dieu n'aime pas être seul. Il veut partager tout ce qu'Il a.


L'esprit créateur.

L'intelligence.

La sagesse.

L'énergie.

La passion.

La vie.

L'amour.

La pérennité.

La famille.

La beauté.

L'accueil.

L'humilité.

La joie.

La vérité.

La liberté.

L'abnégation.

La justice.

La fidélité.

Le discernement.

La vision.

La puissance.

La douceur.

La patience.

L'intégrité.

La reconnaissance.

La louange.

La supplication.

L'extase.

L'euphorie.

La tristesse.

La paternité.

La maternité.

La détermination.

Le courage.

La pureté.

L'abandon.

Le respect.

Le pardon.


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Un des passages des Évangiles qui me semble parmi les plus beaux, est celui qui entame l'Évangile de Jean:


Au commencement était le Verbe (la Parole de Dieu)

et le Verbe était auprès de Dieu,

et le Verbe était Dieu.


Il était au commencement auprès de Dieu.


Par lui, tout s'est fait,
et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.


En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes;

la lumière brille dans les ténèbres,

et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.


Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.


Le Verbe était la vraie Lumière,

qui éclaire tout homme en venant dans ce monde.

Il était dans le monde, lui par lui le monde s'était fait,

mais le monde ne l'a pas reconnu.


Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.


Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.


Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme;

ils sont nés de Dieu.


Et le Verbe s'est fait chair,

il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire,

la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant:

Voici celui dont j'ai dit: 'Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi car avant moi il était.' "


Tous nous avons eu part à sa plénitude: nous avons reçu grâce après grâce;

après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.


Dieu, personne ne l'a jamais vu;

le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


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Dieu, personne ne l'a jamais vu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Jamais, avant le Christ, avions-nous une idée complète et juste du coeur de Dieu.

On apprend, par le Christ, que le but ultime du succès d'une vie, c'est l'Amour.

On apprend donc que Dieu considère l'Amour comme le bien absolu. Parce qu'Il est d'abord et avant tout Amour.

Inutile de souligner l'importance de cette prise de conscience.

Car il est facile alors d'entamer une conversation avec Dieu.

Puisque Dieu vous aime, vous pouvez tout lui confier.
Puisque Dieu vous aime, il vous protège.
Puisque Dieu vous aime, il vous renseigne.
Puisque Dieu vous aime, il souffre avec vous.
Puisque Dieu vous aime, il vous écoute.
Puisque Dieu vous aime, vous devez avoir confiance.
Puisque Dieu vous aime, il vous pardonne.
Puisque Dieu vous aime, il est patient.
Puisque Dieu vous aime, il vous accueille les bras ouverts.
Puisque Dieu vous aime, il souffre de votre indifférence.
Puisque Dieu vous aime, il souffre de vos refus à vous accrocher à ce qui est beau et bon pour vous.
Puisque Dieu vous aime, rien ne pourra vous détruire.

Cet amour de Dieu dont François d'Assise a pris pleinement conscience, a donné à ce dernier un enthousiasme débordant.

Si Dieu tolérait pour un moment la souffrance de François, cette souffrance François l'accueillerait et elle n'entamerait en rien la joie de savoir que Dieu l'aime.

Le Christ avait accepté la souffrance, François l'accepterait aussi. Il était heureux de souffrir comme le Christ, avec lui. Puisque Dieu l'avait jugé nécessaire dans les circonstances.

François savait que la souffrance ne dure qu'un temps et qu'elle ouvre aussi sur la Vie. Mais sa joie ne venait pas de cette connaissance. Sa joie provenait uniquement de savoir que Dieu l'aimait, comme il aimait tous les êtres.

François a désiré, plus que tout au monde, répondre à cet amour.

Le Christ a vécu dans le détachement des biens matériels, François y renoncerait totalement.

Le Christ était humble. François le serait aussi.

Oui, François était un fondamentaliste. Il collait littéralement au Message que le Christ a apporté à l'être humain. D'abord celui que le Christ avait défini comme étant le plus important. L'Amour.

Et tout ce qui découle de l'amour, tel que le Christ l'a souligné: la patience, la douceur, l'humilité, le pardon, la confiance, l'espérance, l'accueil, la pauvreté volontaire, l'intégrité, le respect de la vie...

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